Objectif paysages
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La Baie de Rivedoux est le premier paysage, celui qui frappe le plus l’attention, lorsque l’on se dirige vers l’île à partir du pont.
Le site « Franges côtières et espaces naturels de la partie sud-est de l’Île de Ré » est classé depuis 1990.
À marée basse, la mer retirée au loin découvre les grands parcs à huîtres du Platin et laisse la place aux tracteurs tirant sur le sable dur des remorques chargées de filets d’huîtres.
Surnommée « l'île plate » ou « l'île blanche », Ré est en réalité composée de quatre îles reliées par des cordons de sable. L'insularité, la complexité géographique de son littoral dessinant presqu'îles et golfes marins, l'exploitation vivrière et salicole de ses sols et de ses eaux, sa nature, son climat et son histoire, confèrent à cette île atlantique une grande diversité de paysages.
Vaches limousines sous la silhouette caractéristique des carrelets visibles tout au long de la Charente et sur le littoral.
Ce site classé « Estuaire de la Charente » depuis 2013 est exceptionnel aussi bien de par ses paysages que par ses qualités écologiques. Il s’agit d’un site majestueux particulièrement naturel et peu urbanisé, avec un grand fleuve, des îles et des marais.
L’arsenal de Rochefort a exercé une forte influence sur l’aménagement de ce territoire. Les témoignages de ce passé restent très présents dans le paysage de l’estuaire de la Charente.
Pêcheurs à pieds dans la baie du Fiers d'Ars, à l’extrémité nord de l’île de Ré. Ce site classé « Espaces naturels non encore protégés de l’Île de Ré » depuis 2000 est notamment composé de marais salants. Les terrains qui les composent ont été gagnés par l’homme sur la mer grâce à des digues construites dès le Moyen-Age. Sur l’estran du Fier, l’ostréiculture est aussi largement implantée.
Le Fort Louvois, également appelé Fort du Chapus, surveille le coureau d'Oléron depuis trois siècles. Il garantissait au sud la sécurité de l'estuaire de la Charente et, par-delà, celle de l'arsenal royal de Rochefort.
Projet initié par le marquis de Louvois en 1690, alors ministre de la guerre de Louis XIV. À la mort de Louvois, Vauban en réduit l'ambition, et limite la construction à une partie de l'ovale envisagé, pour lui donner sa forme définitive de fer à cheval.
Classé monument historique depuis le 14 juin 1929, inclus dans le site classé « Ancien golfe de Saintonge » en 2011, il est sévèrement bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale lors de la libération de Marennes le 10 septembre 1944.
Le Fort Louvois abrite depuis 1972 un musée ostréicole ainsi qu'une exposition permanente consacrée à l'histoire du fort.
Le Havre de Brouage dans la lumière chaude d'une fin de journée
Le marais de Brouage, site classé « Ancien golfe de Saintonge (Marais de Brouage) » depuis 2011, doit sa configuration à celui de l’ancien golfe de Saintonge.
Au fur et à mesure de l’envasement de ce marais de fond de baie, les activités humaines ont évolué de la saliculture à l’élevage et à l’ostréiculture. La citadelle de Brouage et son port constituaient un fleuron au XVIe siècle pour le commerce du sel.
L’eau ou son absence laissant place à la vase, les surfaces de prairies ou l’ondulation des roselières s’adonnent à des jeux de lumière, de couleurs et de textures au gré des saisons qui rendent ce paysage remarquable.
La Fontaine Royale de Lupin est implantée dans le lit de la Charente, construite en 1676 et reconstruite en 1763. Historiquement, c’est la première source captée puisque son origine remonte à la fondation de l’arsenal de Rochefort pour permettre aux navires de se ravitailler en eau potable. Son architecture renforce l’intérêt avec son style du milieu du XVIIIe siècle. Elle était encore activée au début du XXe siècle. La Fontaine est un chaînon important car il s’agit de l’une des trois seules « aiguades » - lieu où les navires s’approvisionnent en eau douce - conservée de nos jours (les deux autres sont à Brest et à Belle-Île). Elle est aujourd’hui incluse dans le site classé « Estuaire de la Charente » depuis 2013.
Le Belem sur la Charente, au niveau de la station de lagunage de Rochefort, depuis le viaduc de Martrou, dernier des grands voiliers de commerce français du XIXe siècle encore en navigation aujourd’hui.
Mais c’est sans doute le caractère historique majeur de l’arsenal de Rochefort et de ses fortifications qui justifie une reconnaissance patrimoniale du site au niveau national.
La citadelle de Brouage et son port constituaient un fleuron au XVIe siècle pour le commerce du sel. Les vestiges des marais salants sont lisibles à travers la présence de formes singulières et du micro relief : alternance d’anciens bassins et de bosses.
Au sud-ouest de l’ île d’Oléron, les grandes étendues linéaires de la Grande Plage, dominées par les dunes blanches, rappellent les plages des Landes dont on ne sait où elles se terminent.
Perçues aujourd’hui comme l’un des sites naturels majeurs de l’île, inclus dans le site classé « L’île d’Oléron » en 2011, les dunes de Saint-Trojan ont été façonnées par six générations de forestiers qui ont perfectionné une technique originale de stabilisation du sable amené par l’océan. Des lignes de palissades ont été successivement édifiées et accompagnées de campagnes de plantations de pins.
Dunes et plages offrent une grande diversité d’ambiances. L’étendue de la dune grise est maximale entre la forêt de Saint-Trojan et l’océan. Elle met en scène une flore riche et odorante, adaptée à ce milieu difficile. Ces dunes et plages sont inclues dans le site classé « L’île d’Oléron » depuis 2011.
Sur la dune grise, ce sont les herbacées qui font le paysage et mettent en valeur leur physionomie spécifique adaptée à ce milieu.
Au sein de cette formation herbacée clairsemée, chaque plante se dessine plus nettement que dans des prairies plus denses, si bien que l’on y prête attention ici. Certaines plantes poussent isolément, d’autres forment de véritables tapis, le jaune est la couleur dominante de cette floraison dunaire.
Bâtie sur un éperon rocheux dominant le Golfe de Saintonge et le marais de Brouage, La Tour de Broue, inclus dans le site classé « Ancien golfe de Saintonge (Marais de Brouage) » en 2011, est le dernier vestige d'un ensemble fortifié du XIe siècle.
Les ruines de ce donjon, bâti sur une colline haute de 27 mètres (la colline du Puy) dominant l'ancien Golfe de Saintonge, sont tout ce qui subsiste d'un puissant château-fort dont les origines remontent au XIe siècle. À cette époque, les marais ne s'étaient pas encore formés, et l'océan battait les remparts de cet important édifice défensif.