Etape 11 : Châtelaillon-Plage > Poitiers - 167,5 km

  • Mise à jour le 31.08.2020

Étape 11 : Châtelaillon-Plage > Poitiers - 167,5 km

La promenade de Blossac à Poitiers

La promenade de Blossac à Poitiers.jpg
« La promenade de Blossac à Poitiers » site classé le 07 septembre 1912 Poitiers (86) – Parc de Blossac – le 19/05/2004 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine

Depuis une terrasse surplombant la vallée du Clain de plus de 40 mètres, ce parc public d’une superficie de 9,5 ha, s'appuie sur les remparts médiévaux de l'antique cité et constitue le premier site classé, « La promenade de Blossac à Poitiers », du département de la Vienne depuis 1912. À l'emplacement d'un ancien cimetière gallo-romain, la composition de cette « promenade », structurée selon deux axes orthogonaux, correspond aux travaux d'embellissement réalisés de 1753 à 1770 par l'intendant du Poitou, le Comte de Blossac.

D’un très grand intérêt paysager et parc historique de promenade, de détente en pleine ville, il témoigne de l’évolution des pratiques urbaines du XVIIIe siècle à nos jours.

Parcellaire étroit – Marais Poitevin 

Parcellaire étroit – Marais Poitevin.jpg
« Marais Mouillé Poitevin » site classé le 09 mai 2003 Saint-Pierre-le-Vieux (85) – le Bas de Saint-Pierre (les Écluseaux) – le 05/04/2005 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine

Le frêne têtard est l’élément le plus marquant de ce paysage. Il est traditionnellement planté en un unique alignement le long des voies d'eau, afin de ménager au centre des parcelles un espace de pâturage ou de culture.

Des opérations collectives de plantation d'alignements de frênes, (plus de 25 kilomètres en 10 ans), soutenues financièrement par les collectivités et l’État, ont été engagées par le Parc naturel régional. Ces plantations assurent la relève de cet arbre emblématique délaissé et massivement abattu dans les années 1980–1990, avant le classement. Le site du « Marais mouillé Poitevin » est classé depuis 2003.

Promenade en barque – Marais Poitevin 

Promenade en barque – Marais Poitevin.jpg
« Marais Mouillé Poitevin » site classé le 09 mai 2003 Arçais (79) – Bief de la Garenne – le 12/06/2006 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine

La protection de ce paysage emblématique repose sur la reconnaissance de la singularité du marais mouillé liée à son réseau hydraulique et à sa trame arborée. Dans ce site de 18 614 hectares sont en effet concentrés 400 000 frênes têtards. Cet ensemble arboré participe à la constitution d’un patrimoine unique en France et en Europe. Témoin d’un savoir faire scientifique spécifique de maîtrise des eaux, le marais mouillé poitevin constitue un ensemble paysager unique de par son histoire, sa géographie, ses usages et savoir-faire.

Le site du « Marais mouillé Poitevin » est classé depuis 2003. Il s’étend sur le territoire de 23 communes réparties sur deux régions administratives et trois départements.

Rochers du Porteau

Rochers du Porteau_01.jpg
« Rochers du Porteau » site classé le 6 décembre 1938 Poitiers (86) – Les Rochers du Porteau – le 20/10/2020 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine
Rochers du porteau 2
« Rochers du Porteau » site classé le 6 décembre 1938 Poitiers (86) – Les Rochers du Porteau – le 20/10/2020 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine

Au cœur de l’agglomération poitevine, le site des « Rochers du Porteau » est classé depuis 1938. C’est un ensemble de falaises de calcaire bathonien à modelé sculptural et de coteaux abrupts dominant un méandre du Clain, insérés dans le tissu urbain. Le contraste avec les infrastructures routières et les zones pavillonnaires entourant le site de toutes parts est saisissant.

Ruisseau de Rabané 

Ruisseau de Rabané.jpg
« Ravin du Puits d’Enfer » site classé le 18 novembre 1927 Exireuil (79) – le 31/03/2006 © Thierry Degen – DREAL Nouvelle-Aquitaine

Le ruisseau de Rabané en crue s’engouffre dans le socle du Massif Armoricain et forme le Puits d’Enfer. Le caractère pittoresque et romantique de ce monument naturel a motivé un classement précoce du site, « Ravin du Puits d’Enfer » en 1927, reconnaissant la singularité de ce lieu, ainsi que sa valeur patrimoniale de premier ordre pour le département des Deux-Sèvres.