Observatoire Photographique du Paysage du Parc naturel régional d’Armorique – Itinéraire n°16 de l’Observatoire Photographique National du Paysage

Présentation

Cet itinéraire trouve son origine dans un programme de recherche-animation proposé en 1996 par la FPNRF sur le thème des « Savoir-faire traditionnels et pratiques innovantes pour l'entretien des paysages agricoles ». Le comité de pilotage installé entre 1997 et 2001 mêle une grande diversité d’acteurs locaux et nationaux.

Le corpus d’images correspondant a contribué à nourrir et illustrer le diagnostic de la Charte paysage et architecture du Parc (2011-2013). Il a fait l’objet d’expositions (« Paysages vivants », lors du séminaire de clôture du programme Interreg CORDIALE en 2013, « Objectifs paysage » en 2016…) et continue de servir de support d’échanges lors de sorties-lectures de paysage (grand public, élus, techniciens, scolaires).

Au-delà de ces premières formes de valorisations, le Parc réfléchit aux modalités d’une plus grande appropriation de la démarche par les acteurs locaux. Disposant d’une mission de conseil et d’accompagnement en urbanisme et paysage auprès des collectivités, il souhaiterait positionner l’Observatoire en tant qu’outil de suivi dans le cadre de la réalisation des PLU. Le périmètre du Parc ayant évolué depuis la mise en place de la démarche, il envisage enfin d’intégrer de nouvelles problématiques et d’étendre l’itinéraire aux unités paysagères non couvertes.

Problématiques / thématiques associées

La Fédération des Parcs naturels régionaux de France (FPNRF) a confié à ce Parc la responsabilité d’orienter essentiellement l’observation sur le bocage, au regard de son implantation et de sa typologie, du plus ancien à celui ayant fait l’objet de replantation.

Paysage de bocage :

• maille bocagère prairies/culture, typologie des haies ;
• exploitations agricoles, bâti traditionnel, bâti contemporain (stabulation, bâtiments hors sol, hangars) ;
• enrésinement en fonds de vallée ;
• landes des Monts d’Arrée.

Périphérie de bocage :

• entrées de bourgs, mise aux normes de la Nationale 165 ;
• zones artisanales, carrières, signalétique sauvage ;
• sites touristiques.

De nouvelles problématiques ont été définies depuis, pour suivre le rythme de l’évolution du territoire et des projets du Parc : Typologie et évolution du bocage, démantèlement de la centrale de Brennilis, urbanisme (entrée de bourg, publicité), infrastructure routière, construction d’un ouvrage d’art (Pont de Terenez), implantation d’éoliennes, camping caravaning en presqu’île de Crozon, bâtiments agricoles, impact des mesures agro-environnementales.

Données budgétaires

Les coûts de mise en place se sont élevés à 57 000 euros (180 000 francs) sur trois années, ainsi répartis : 23 000 euros pris en charge par le ministère, 23 000 euros d’aides FEOGA, et 11 000 euros financés par le Parc, pour des coûts de reconductions s’échelonnant entre 7 000 et 15 000 euros.