Observatoire Photographique du Paysage du Parc naturel régional du Pilat – Itinéraire n°1 de l’Observatoire Photographique National du Paysage

Présentation

• Lire l'article dédié à cette itinéraire à l'occasion des 30 ans de l’Observatoire Photographique du Paysage

Problématiques / thématiques associées :

• évolutions bâties et urbaines, périphérie des bourgs et des villages, relation ville-campagne ;
• évolutions agricoles, friches, élevage, vignoble et enrésinement ;
• réseaux (EDF, PTT et autres antennes) ;
• infrastructures (carrières) ;
• tourisme vert.

L’intégration de nouvelles problématiques telles que la périurbanisation fait actuellement l’objet de réflexions au sein du pôle urbanisme et paysage du Parc.

Cet itinéraire, dans la mise en place duquel s’implique fortement la présidence du Parc, figure parmi les premières expériences initiées au niveau national. La photographe Sophie Ristelhueber, contactée sur la recommandation de Raymond Depardon, souhaite alors travailler sur les « industries de la nature » et plus particulièrement les secteurs abandonnés par l’industrie ou l’agriculture. Or la déprise agricole apparaît à l’époque comme une préoccupation importante du Parc.

En 2014, après une valorisation sous la forme d’ouvrage ou d’exposition, le Parc engage une réflexion aboutissant à la mise en place d’une méthode d’analyse du corpus photographique, basée sur les éléments de définition contenus dans la Convention européenne du paysage. De nouveaux objectifs de qualité paysagère, formulés en cohérence avec ceux présents dans les chartes paysagères et la charte du Parc ont pu être défini dans ce cadre.

A ce jour, l’Observatoire Photographique du Paysage est employé en tant qu’outil de suivi, sur des sites ponctuels de type équipements ou infrastructures (carrière d’extraction de roches massives). Les secteurs de la Vallée de la Déome les plus soumis à l’enfrichement font également l’objet d’une surveillance accrue. Enfin les clichés permettant d’appréhender l’évolution des sièges d’exploitation peuvent servir de support d’échange et de médiation auprès des élus et de la chambre d’agriculture.

Du fait de son ancienneté, de la qualité du corpus photographique et du dynamisme de son portage local (relance d’une réflexion méthodologique en 2014, mise en place d’ateliers de découverte et de partage de l’outil à partir de 2017…), cet OPP est par ailleurs régulièrement mobilisé au niveau régional ou national au titre du partage d’expérience.

Données budgétaires

Coût de mise en place : 100 000 francs (soit environ 15 000 €).

Coûts de fonctionnement et de reconduction estimés en temps / agent : 10 jours par an.