Observatoire Photographique du Paysage du Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Présentation

Problématiques / thématiques associées :

• paysages bâtis ;
• paysages arborés et ruraux ;
• infrastructures de transports et déplacements ;
• paysages miniers et industriels liés au passé ;
• transitions paysagères ;
• place de l’eau dans le paysage.

Élément(s) déclencheur(s)

Diagnostic paysager transfrontalier réalisé en 2007 dans le cadre de la révision de la charte du Parc français.

Gouvernance

Montage d'un comité de pilotage dédié à l'observatoire.

Composition initiale : représentants des intercommunalités, du Conseil régional, du Conseil général, des services de l'Etat français, du service public de Région Wallonne, d'experts et de professionnels dans les domaines du paysage et de l'urbanisme, d'experts dans le domaine de la photographie, d'écoles de paysage, et du maître d'ouvrage, le Parc naturel transfrontalier du Hainaut. Les élus locaux intéressés pouvaient également s'associer aux travaux.

Deux agents (côtés français et wallon) sont affectés au pilotage de l'observatoire.

Fréquence des comités : tous les 2 mois du démarrage fin 2008 à fin 2011, puis tous les 6 mois.

Usage et valorisation

Un site internet large public, destiné au partage du fond photographique et à la mobilisation citoyenne a été créé. Différentes sorties découvertes ont également été organisées dans l’objectif de faire découvrir l’outil à travers la pratique encadrée de la photographie et inciter les participants à parrainer un paysage. Un concours photo et une étude ethnosociologique, ont aussi donné lieu à l’élaboration d’une exposition itinérante grand public.

Le Parc a également mené d’autres actions de valorisation autour de son Observatoire Photographique du Paysage :

• un café-débat sous la forme de 4 circuits de découverte, accompagnés de professionnels et d’artistes, suivis d’un temps d’échange ;
• un film s’appuyant sur des témoignages vivants pour aborder les questions et enjeux de paysage ;
• une journée d’études à destination des techniciens, gestionnaires et partenaires a permis d’exposer le bilan et les perspectives d’avenir pour les observatoires ;
• une journée d’échanges et de mise en pratique au niveau communal a été dédiée aux élus.

Différents supports ont d’autre part été conçu à l’attention des scolaires via l’adaptation du dispositif de parrainage de paysage pour les classes du territoire, la réalisation d’un guide pédagogique à l’attention des enseignants ou encore via la création d’un module participatif sur le site internet de l’observatoire. L’édition de cartes postales a enfin permis de valoriser les travaux amateurs.

Parallèlement, le Parc a souhaité mettre en place un travail d’analyse à 3 niveaux. Il s’est traduit par une approche grand public comprenant l’utilisation de mots-clés, une analyse technique reposant sur deux méthodes complémentaires et une synthèse illustrée des changements à l’échelle du territoire réalisée à partir d’une observation minutieuse de l’occupation du sol.

Le bilan effectué à l’issue de la 3ème campagne de reconduction a révélé une influence notable du territoire par plusieurs dynamiques (naturelle, urbaine, économique, de boisement). 36 des 60 points de vue ont permis d’illustrer des évolutions plus ou moins impactantes pour le paysage.

Pour aller plus loin

Document "mise en œuvre et retour d'expérience Eléments méthodologiques" :

• pnr-scarpe-escaut.fr/publications/mise-en-oeuvre-et-retour-d%E2%80%99experience-elements-methodologiques-opp-observatoire-photogr
• pnr-scarpe-escaut.fr/publications/mise-en-oeuvre-et-retour-d%E2%80%99experience-elements-methodologiques-de-lobservatoire-ph

Données budgétaires

Coût de reconduction : 8 300 € pour la campagne 2014.

Coût de fonctionnement : Coûts sur 42 mois pris en charge à 50 % par le PNRSE et à 50 % par le Parc des Plaines de l’Escaut wallon : Frais de personnel (animatrice) : 166 460 € ; photographe : 15 000 € ; bureau d’études pour la mise en place du site internet : 7 500 € ; exposition : 25 000 €. 

Nombre d’agents impliqués : Une chargée d’études a été recrutée pendant les 3 premières années (2008-2011) pour conduire le projet à temps plein. 2 personnes (chargé de mission aménagement du parc wallon, chargée de mission paysage du parc français) sont impliquées sur une partie de leurs missions.