Quel avenir pour le patrimoine mondial en France ?

Illustration 50 ans Patrimoine Mondial

Retrouvez l'ensemble des interventions du colloque des 50 ans de la Convention de l'UNESCO pour la protection du patrimoine mondial.

A l'occasion des 50 ans de la Convention de l'UNESCO pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, signée le 16 novembre 1972, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le Ministère de la Culture ont organisé les 10 et 11 octobre deux journées de débat autour des 49 biens français inscrits sur la liste du patrimoine mondial, au musée du Louvre Lens. Cet événement était organisé en collaboration avec l’Association des biens français du patrimoine mondial et ICOMOS France, avec la participation du Comité français de l’UICN.

La France est le 4ème pays le plus doté en biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial ; elle compte 49 biens inscrits dont 6 naturels et 1 mixte. Tous ces sites sont confrontés à un enjeu de conciliation de l'objectif de préservation de leur valeur universelle exceptionnelle et du nécessaire développement social et économique durable de ces « territoires vivants ». Les efforts pour préserver ces milieux continuent et doivent aussi porter sur les nouveaux grands enjeux pour la Convention, à savoir la perte de biodiversité et le réchauffement climatique.

Durant ces deux jours, deux tables-rondes dédiées au changement climatique et à la gestion des biens inscrits ont réuni les gestionnaires de sites français du patrimoine mondial, les ministères et les principaux partenaires. Certains sites ont présenté leurs initiatives pour préserver et valoriser ces biens, à l'aune du changement climatique.

Au-delà des témoignages, il s'agissait surtout de réfléchir au devenir de la Convention du patrimoine mondial. Les gestionnaires comme les experts ont tous conclu sur la nécessité d'agir dès à présent en expérimentant localement des solutions pour faire face au changement climatique et ont souligné l'importance des approches transversales pour dépasser la distinction entre biens naturels et biens culturels, et la nécessité de s'ouvrir à d'autres disciplines.

Ces journées se sont conclues par un débat, sous la présidence de Son Excellence Véronique Roger-Lacan, Ambassadrice déléguée permanente de la France auprès de l’UNESCO.

Retrouvez l’ensemble des interventions au lien suivant : https://www.e-patrimoines.org/patrimoine/quel-avenir-pour-le-patrimoine-mondial-en-france/