Syndicat mixte du Parc naturel régional de la Brenne

Présentation synthétique

Dynamiques paysagères

Comment définir le projet de territoire d’une intercommunalité nouvellement unie en y intégrant la construction d’une identité collective et les enjeux grandissants du changement climatique ? Dans un territoire hyper-rural comme la Communauté de communes Marche Occitane – Val d’Anglin le récit de cette nouvelle histoire, « l’Eco-vallée de l’Anglin », est basé sur l’identité paysagère et patrimoniale. Les composants économiques, tels que l’agriculture et le tourisme, renforcés par ce levier et par l’envie de voir s’installer de nouvelles activités et filières prennent une place pertinente dans le projet.

Ainsi, adapter l’agriculture sur le territoire de la communauté de communes grâce au plan de paysage pour qu’elle réponde aux nouveaux enjeux et aux besoins émergents d’aménités environnementales, d’identité, de circuits courts locaux, d’autonomie alimentaire et énergétique, d’activités innovantes, passe ici par une réflexion globale sur l’adaptation au changement climatique. Le plan de paysage, par une réflexion à plusieurs échelles, de la parcelle aux territoires imbriqués, de l’approche prospective paysagère à l’action opérationnelle comme la création d’une pépinière de végétaux locaux ou le dessin d’une orientation d’aménagement et de programmation dans le document d’urbanisme, permettra concrètement de co-construire l’histoire d’un territoire résilient. Ce territoire sera composé demain de paysages agricoles résolument vivables, liés aux espaces habités et à la rivière, qui renouvellent le bocage sénescent, préservent les ressources en eau et accompagnent l’émergence d’une économie innovante durable.

Grands enjeux de territoire auxquels le plan de paysage vise à répondre

Le cadre de ce projet est un beau paysage agricole avec des vallées fermées et intimistes. Ce que l’on appellerait « d’ultra ruralité », avec très peu de transformations du paysage du XXème siècle, caractérisé par des vergers et des terres agricoles patrimoniaux. Il existe néanmoins une surexploitation des terres rentables et l’enfrichement des terres moins fertiles, comme la fermeture de certains paysages et l’arrachage de haies et arbres isolés parfois non adaptés au changement climatique. C’est un plan de paysage qui pourrait aborder la question complexe de l’agriculture par une entrée immédiatement opérationnelle grâce à la question de l’arbre, qui est au centre des grands enjeux du territoire : identités, fonctionnalités et réflexion sur les pratiques agronomiques.  Ce projet est une belle occasion pour réfléchir aux causes profondes des dysfonctionnements dus aux politiques inappropriées et ceux résultant du changement climatique. Le porteur de projet annonce des partenariats avec la région, l’Agence de l’eau, les communes, et plus loin avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires et l’école nationale supérieure de Blois, s’articulant à différentes échelles, temporalités et modes de projet.

Financement

Coût d’élaboration du document : 87 000 euros

Sources de financement : MTE, Région, OFB, DREAL, Commune Prissac, CDC MOVA, autofinancement

Contacts pour plus d’informations

Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Centre-Val-de-Loire

franck.lellu@developpement-durable.gouv.fr